Ethique-journalistique

lematin.ch

Manquements à l'éthique journalistique

Du "lematin.ch" et du journaliste Benjamin Pillard

En date du 13 janvier 2017, «Le Matin» publie sur son site et dans sa version papier un article signé de son journaliste Benjamin Pillard.

Les parents de la petite victime, portent plainte, par l’entremise de leur avocat, contre «lematin.ch» devant le Conseil suisse de la presse. Ils estiment qu’en publiant des informations précises sur la famille et sa vie quotidienne (domicile(s), composition de la fratrie, histoire familiale, scolarité, appartenance religieuse), ainsi qu’en donnant des détails sur l’agression et son contexte (température, solitude de l’enfant, détails sur les sévices subis), l’article a attenté à sa vie privée ainsi qu’à sa dignité.

Conclusion

1. La plainte est admise.
2. En publiant plusieurs informations sur la famille, le domicile et la scolarisation d’une enfant victime d’une agression sexuelle, et en donnant de manière répétée des détails sur les sévices subis lors de cette agression dans ses articles du 13 janvier 2017, «lematin.ch» a violé les chiffres 7 (respect de la vie privée: identification, enfants, affaires de mœurs) et 8 (respect de la dignité humaine: protection des victimes) de la «Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste».

lematin.ch

Manquements à l'éthique journalistique

Du "lematin.ch" et de la journaliste Evelyne Emeri

Dans cet article la journaliste dévoile à mots couverts l’identité du prévenu :
Je cite :
« Fils adoptif d’un ancien ministre vaudois, l’homme de 47 ans doit sa  célébrité au kidnapping en 1998 d’un avocat stagiaire lausannois, fils d’une riche famille. »

Toute personne en Suisse Romande peut facilement retrouver et savoir qui est ce prévenu.

C’est éthiquement inacceptable de dévoiler autant de détails sur l’identité du prévenu.

La journaliste Evelyne Emeri a-t-elle pensé à la famille qui se voit encore mise sur le devant de la scène et qui n’est pas concernée par cette affaire ?
A-t-elle pensé que le prévenu a le droit à une réinsertion : comment le pourrait-il avec un article qui dévoile son identité indirectement ?

Dans ce journal “Lematin.ch” et sous la plume de la journaliste Evelyne Emeri, le prévenu est condamné avant même d’avoir été jugé. La société condamnera le prévenu par la lecture de cet article. La société peut aisément reconnaître le prévenu et sa famille. Indépendamment du jugement d’un Tribunal le prévenu trainera toute sa vie cette image véhiculée par le journal “lematin.ch” et sa journaliste.

lematin.ch

Manquements à l'éthique journalistique

Du "lematin.ch" et du journaliste Julian Pidoux

En fait

Le 15 juin 2008, «Le Matin Dimanche» a publié un article intitulé «Le baby-sitter était un bourreau sexuel», en ouverture de son cahier «Points forts». Ce texte, signé par le journaliste Julian Pidoux, revenait sur la condamnation à la prison ferme, quelques jours plus tôt, d’un jeune homme de 19 ans, pour actes d’ordre sexuel et viol sur une fillette de cinq ans et demi. L’article situe le lieu du délit, indique comment le baby-sitter avait été recruté et donne des détails sur la famille (statut marital de la mère, nombre d’enfants). Il donne enfin des précisions détaillées sur les abus subis par la fillette. Selon la plaignante, pareilles précisions contreviennent à la Directive 8.1 (Respect de la dignité humaine) relative à la «Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste», d’une part, parce que «la famille victime sera facilement identifiable» là où elle habite

Conclusion

1. La plainte est admise. 2. En combinant dans le même article une information très détaillée sur les abus subis par une fillette et une description de sa famille permettant à un entourage large de la reconnaître, «Le Matin Dimanche» a enfreint le chiffre 8 (protection des victimes), de la «Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste».

Nr. 58/2008 Protection des victimes

(X. c. «Le Matin Dimanche») Prise de position du Conseil suisse de la presse du 28 novembre 2008

Le Matin

Manquements à l'éthique journalistique

Du "lematin.ch" et de la journaliste Evelyne Emeri

Sur cet article nous trouvons un manquement à l’éthique journalistique dans du “lematin.ch” et de la journaliste Mme EvelYne Emeri, un compte rendu de : Académie du journalisme et des médias Université de Neuchâtel www.unine.ch/ajm (Janvier 2020 Page 17).

lematin.ch, 22 novembre 2019 « Vaud – Il terrifiait son ex: ‘Je vais te couper en quatre morceaux’ » Journaliste : Evelyne Emeri

D’un genre similaire aux précédents, cet exemple est plus nuancé. Il s’agit d’un compte rendu judiciaire de faits reprochés graves (notamment le viol, la séquestration et le meurtre). La personne accusée du crime est de nationalité portugaise. La nationalité n’apparaît pas dans le titre, mais bien dans le chapeau (cat. 4), ainsi qu’à trois reprises dans le corps du texte. Une fuite au Portugal étant un élément clé du procès, la nationalité est une information que l’on peut juger pertinente. Sa désignation comme « le Portugais » à trois reprises peut néanmoins renforcer l’assimilation entre la nationalité et le crime.

Manquements à l'éthique journalistique

Du "lematin.ch" et de la journaliste Evelyne Emeri

Sur cet article nous trouvons un autre manquement à l’éthique journalistique dans le journal “lematin.ch” sur un article écrit par la journaliste Mme Evelyne Emeri.

lematin.ch 5 janvier 2022 «  Le caïd de la Vallée a tué pour 500 g d’herbe » 

Ici, la journaliste elle désigne les prévenus comme de nationalité espagnole et kurde et souligne à plusieurs reprises leurs nationalités dans les autres articles traitant du sujet. Cette manière de faire renforce l’assimilation entre la nationalité et le crime. C’est inadmissible. Ce n’est pas éthique.

Manquements à l'éthique journalistique

Du "lematin.ch" et de la journaliste Evelyne Emeri

En date du 18 mars 2022, dans le Journal “lematin.ch”, la journaliste Evelyne Emeri a-t-elle pensé à la famille qui se voit encore mise sur le devant de la scène et qui n’est pas concernée par cette affaire ? A-t-elle pensé que le prévenu a le droit à une réinsertion : comment le pourrait-il avec un article qui dévoile son identité indirectement ? Dans ce journal “lematin.ch” et sous la plume de la journaliste Evelyne Emeri, le prévenu est condamné avant même d’avoir été jugé.

lematin.ch 18 mars 2022 « Prédateur présumé » 

Manquements à l'éthique journalistique

Citation de la journaliste Eveline Emeri dans son article
en date du 29 mars 2022 dans le journal "lematin.ch"

«  Fils adoptif d’un ancien conseiller d’État vaudois, l’ex-ravisseur de 48 ans …

…. le cerveau du rapt d’un avocat stagiaire lausannois en 1998 ne kidnappe plus le fils d’une riche famille. »  

Commentaire sur l'article

Dans cet article en date du 29 mars 2022 dans le journal “lematin.ch”, la journaliste respecte les lettres de la loi.

La question dans cet article est plutôt éthique : pour la famille de la personne qui a été kidnappée ainsi que pour la personne qui fut kidnappée comment vont elles vivre le fait que la journaliste Evelyne Emeri mentionne à nouveau cet événement en 2022 ?

Remuer à nouveau des souvenirs douloureux.

Et la famille du prévenu, que tout un chacun peut aisément reconnaître grâce aux informations fournies par la journaliste Eveline Emeri, va se sentir elle aussi mise à l’index. La mention de ces détails dans les articles d’Evelyne Emeri sur cette affaire de kidnapping vont là aussi refaire surface dans l’esprit de la famille du prévenu.

La journaliste Evelyne Emeri se rend-t-elle compte qu’à travers la mention de détails sur une autre affaire le public reconnaît l’identité du prévenu et l’identité de la famille autant du prévenu que de la personne kidnappée ?

Et tout cette ancienne histoire est lié à une triste affaire qui est jugée en 2022 sur deux familles, celle du prévenu et celle de la victime kidnappée qui ne cherche certainement qu’à vivre en paix.

Par conséquent, nous trouvons que la journaliste Evelyne Emeri manque d’éthique journalistique encore une fois dans cet article.

La conséquence est que des personnes innocentes et qui souhaitent vivre en paix peuvent être heurtées inutilement par les articles d’Evelyne Emeri.

lematin.ch 29 mars 2022 « Présumé persiste  »